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Louis XIV décide en 1674 d’intégrer économiquement la Guadeloupe à la France. Pour développer toujours plus la culture du sucre, il envoie encore plus d’esclaves. Pour faire maintenir l’ordre, Colbert créé en 1685, ce que l’on appelle le Code Noir.
Le Code Noir se compose de 60 articles gérant la vie, la mort, l’achat, la vente, l’affranchissement et la religion des esclaves. Si un esclave tente de s’enfuir, le Code Noir prévoit de terribles sanctions. Ils sont amputés ou battus à mort.
Dans la vie quotidienne, les esclaves sont nourris quotidiennement par leur maître, logé, vêtu, soigné et ne travaillent pas le dimanche. Chaque esclave devra obligatoirement être baptisé dans la religion catholique. L’affranchissement est possible si un célibataire libre décide de se marier avec une esclave. Celle-ci et ses enfants sont donc libre et déclarés sujets du roi.
Les conditions de vie des esclaves sont inhumaines.
En 1656, des révoltes d’esclaves vont voir le jour, soutenues par certains Européens pour l’abolition de l’esclavage. Le premier à s’y opposer publiquement est le moine Epiphane de Moirans qui écrivit en 1682 une « Défense juridique de la liberté naturelle des esclaves ». C’est le seul jusque là à menacer les esclavagistes.
En France, alors que la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen est publiée en 1789, l’esclavage ne prend toujours pas fin. En 1792, l’Assemblée met fin à l’esclavage en France mais les colonies ne sont pas concernées.