Les îles de Guadeloupe |
Petite Terre est un petit archipel sauvage composé de deux îles inhabitées et protégées, Terre de Haut, et Terre de bas, la plus grande (1,5 km²). Le site a été classé « Réserve Naturelle » en 1998 et est désormais géré par l’ONF. Petite Terre est rattachée à la commune de La Désirade, et se situe à 11 kilomètres de la marina de Saint François et 12 kilomètres au Sud de La Désirade. La traversée en bateau depuis Saint François dure environ 45 minutes et est souvent assez mouvementée.
Eau cristalline, plages de sable blanc, cocotiers… C’est un petit paradis sur terre entouré par un récif corallien qui abrite de nombreuses espèces marines. Comme il s’agit d’une réserve marine protégée, le mouillage est réglementé : bouée obligatoire, interdiction de jeter l’ancre, chasse et pêche interdites, pas de scooter des mers ni de ski nautique,…. Le débarquement ne peut se faire que sur Terre de Bas, Terre de Haut étant interdite à toute visite pour la protection des espèces et notamment la reproduction des tortues vertes et des tortues imbriquées. Le nombre de visiteurs sur Terre de bas est quant à lui limité à 200 par jour.

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Le lagon

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Les deux îles de Petite Terre sont séparées par un chenal étroit de 150 mètres de large environ qui forme le lagon. C’est dans ce lagon que viennent se reproduire de nombreux poissons et mammifères marins. Avec simplement palmes, masques et tuba, il est possible de rencontrer des raies, des tortues, des requins citron, des barracudas, des poissons multicolores… En effet, le lagon de Petite Terre regorge de poissons tropicaux : Chirurgien noir, sorbe, Perroquet, colas, cardinal queue-fine, poisson Ange, poisson trompette… Pour en observer le plus possible, restez quelques instants immobiles dans l’eau, ils sortiront doucement de leurs cachettes !

Tortue marine
Des raies pastenagues et léopard aiment également se balader dans ces eaux où l’on trouve aussi beaucoup de requins citron, et notamment de jeunes requins, le lagon leur servant de nurserie. Ils sont absolument inoffensifs. Les tortues sont nombreuses, vous aurez sûrement la chance de nager à leurs côtés si vous vous faites discrets. Elles séjournent sur la côte Sud de Terre de Haut et sont fréquemment dans le chenal qui relie les deux îles.
Les coraux sont très présents et préservés à Petite Terre. Il est strictement interdit d’y toucher.
En repartant de Petite Terre en bateau, sachez que vous aurez peut-être la possibilité de croiser quelques Grands dauphins, qui ont élu domicile aux abords de Petite Terre.
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Sur terre, le décor est tout aussi étonnant

Phare de Petite Terre
Terre de Bas abrite le plus ancien phare de la Guadeloupe localement appelé « phare du bout du monde ». Construit en 1840, le phare de Petite Terre mesure 23 mètres de haut. Équipé auparavant d’une lanterne à feu fixe, les bateaux pouvaient l’apercevoir jusqu’à près de 30 kilomètres. Cette lanterne a été changée en 1934 par un brûleur circulaire au pétrole puis modernisée en 1965.
Ce phare a été classé monument historique le 28 mars 2002.
L’îlet de Petite Terre n’est plus habité depuis 1972. Découverte par Christophe Colomb en 1493 en même temps que la Guadeloupe, Petite Terre fut longtemps exploitée et habitée par quelques familles, chargées notamment du bon fonctionnement du phare. L’activité agricole s’était développée, et notamment la culture du coton. Quelques traces de cette époque demeurent à Petite Terre : des murs de pierre délimitant les parcelles sont encore présents.
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Les iguanes

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Seuls habitants ou presque de Petite Terre aujourd’hui, ce sont bien les iguanes. Espèce protégée, l’iguane est omniprésent à Petite-Terre. Le dernier recensement fait état de plus de 10 000 individus, soit environ le tiers de la population mondiale d’iguanes des petites Antilles ou iguane antillais (iguana delicatissima). Si vous êtes observateur, vous pourrez en croisez un grand nombre sur une seule journée.
Depuis 1994, des comptages annuels sont effectués par le personnel de la réserve sur les deux îlets de la réserve ainsi que par les membres de l’association AEVA, qui œuvrent pour faire connaître la biodiversité en Guadeloupe et pour sa protection. Cela permet ainsi de suivre l’évolution de la population de cette espèce endémique des Petites Antilles.
Inoffensif et végétarien, l’iguane consomme surtout des feuilles, des fleurs et des fruits et surtout des feuilles. Ce reptile peut mesurer jusqu’à 1,60 mètres de long, pèse environ 3 kilos et peut vivre une quinzaine d’années. Il est protégé par arrêté préfectoral.
Découvrez les prestataires qui peuvent vous emmener à Petite Terre.
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D’une superficie de 2 200 hectares, la Désirade s’étire de la pointe des Colibris à l’Ouest, à la pointe Doublé à l’Est, sur 11 kilomètres de long et 2 kilomètres de large. Comparée à une barque à l’envers, l’île est située à 8 kilomètres à l’Est de la Grande Terre.
Épargnée par le tourisme de masse, l’île de la Désirade est un havre de paix, où l’on mène une vie calme et un peu hors du temps. Elle est devenue terre d’exil pour certains.

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C’est une île préservée où la nature y a conservé tous ses droits. On y trouve qu’une seule route et seule la côte Sud est habitée. Une quarantaine d’éoliennes sont installés au dessus de Souffleur et de Baie Mahault et assurent une grande partie de la production énergétique de l’île. Souvent balayé par les vents, c’est l’endroit idéal pour faire de belles balades.
La Désirade a pour chef-lieu Grande-Anse. Le principal village est Beauséjour. Vous pourrez y voir un magnifique petit cimetière marin.
Les îles de la Petite Terre sont rattachées administrativement à la Désirade mais ne sont accessibles que depuis Saint François, sur Grande Terre.
Pour la petite histoire, la Désirade, « Desirada », serait le nom donné par Christophe Colomb à cette île tant désirée que les marins ont découverts après de longues semaines passées en mer.

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Les Saintes se situent au sud-ouest de la Guadeloupe, à une dizaine de kilomètres de la Basse-Terre.
Baptisé Los Santos par Christophe Colomb, l’archipel des Saintes se compose de deux terres habitées, Terre-de-Haut et Terre-de-Bas, et de quelques ilots déserts. Il s’étend sur 19 km² et compte aujourd’hui 3 000 habitants.
La vie y est douce et paisible, les plages sont belles et les paysages somptueux, autant dire l’endroit rêvé. Les deux îles habitées ont chacune leur petit univers. Terre de haut, peuplée de descendants de marins pêcheurs bretons arrivés au 17ème siècle, prospère aujourd’hui grâce au tourisme. Tandis que Terre de Bas, peuplée elle de descendants d’esclaves, se veut plus authentique et plus tranquille.
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Terre de Haut

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La pêche fut longtemps le gagne pain des saintois mais aujourd’hui le tourisme est la principale activité économique de l’île. Les vacanciers qui viennent chercher le dépaysement débarquent le plus souvent le matin et ne restent qu’une journée sur l’île.

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Ce petit bout de France abrite l’une des plus belles baies du monde, la baie des Saintes, qui attire régulièrement de nombreux visiteurs. Elle est située en contrebas du Pain-de-Sucre et est considérée comme la Septième merveille du monde. Vous pourrez y faire des randonnées palmées où vous découvrirez les richesses des fonds sous-marins.
Mais Terre de Haut est aussi réputée pour ces petits villages paisibles aux coquettes maisons aux couleurs vives. Vous pourrez visiter le Fort Napoléon, qui renferme le musée des Arts et Traditions populaires ainsi qu’un magnifique jardin exotique. L’ascension pour y arriver est un peu ardue mais la vue sur l’archipel en vaut la chandelle.

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Mais pour avoir la plus belle vue des Saintes, il vous faut arpenter le sentier qui part de Pain-de-Sucre et qui grimpe jusqu’au Chameau, le point culminant des Saintes, d’une hauteur de 309 mètres.

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De là, c’est un panorama exceptionnel sur tout l’archipel guadeloupéen que vous aurez devant les yeux.
Le Pain de Sucre est un mont volcanique qui culmine à 53m d’altitude et qui se trouve à l’ouest de Terre-de-Haut. Derrière le rocher, vous découvrirez une crique paradisiaque.
De nombreux restaurants vous proposent de goûter à la gastronomie créole et notamment à la spécialité de l’île, le « tourment d’amour », un délicieux petit gâteau fourré à la noix de coco.
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Terre de Bas
L’hospitalité des habitants et la douceur de vivre, voilà pourquoi Terre de Bas vaut le détour. L’île, souvent oubliée par les touristes, est pourtant pleine de richesses. L’île est composée de deux quartiers principaux, Grande-Anse et Petites-Anses qui est le centre administratif de l’île.

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Avec sa magnifique plage de Grande Anse, la plus belle de l’île, Terre de Bas est l’endroit idéal pour profiter des plages de sable blond. La crique de Grande Baie vous permettra d’observer les nombreux poissons exotiques simplement avec un masque.
Terre de Bas regorge également de vestiges de l’ancienne poterie du 19ème siècle dont les ruines de la « Fabrique de Grand Baie ».
Le village de Petites-Anses, qui rassemble les bâtiments administratifs, mérite également de s’y arrêter. Vous pourrez croiser y croiser d’énormes iguanes notamment autour de la mare du Grand Trou et sur la plage de la commune, néanmoins peu propice à la baignade.
Les derniers fabricants de salako, coiffe traditionnelle des pêcheurs du 19ème siècle réalisés uniquement par les hommes, vous feront découvrir leurs chapeaux conçus en bambou recouverts de tissu madras. Vous pourrez en acheter un à la Maison de l’artisanat de Grande Anse.
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Appelée « l’île aux cent moulins » de part la présence de 106 moulins, Marie Galante se trouve à 30 km des côtes de la Guadeloupe. On y arrive après 45 minutes de bateau ou 15 minutes par avion.
Marie Galante, « la grande galette », possède un relief peu élevé, le plus haut sommet étant le morne constant qui culmine à 204 mètres. Découverte par Christophe Colomb lors de son second voyage, Marie-Galante porte le nom d’un de ses navires.

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Avec une superficie de 158 km², Marie Galante est la troisième île la plus étendue des Antilles françaises et la plus grande des dépendances de Guadeloupe. 14 000 habitants y résident à l’année principalement dans la campagne et sur trois communes côtières : Capesterre, Grand Bourg et St Louis.
Marie Galante est certainement la plus paisible des îles de Guadeloupe. Elle cultive cet art de vivre authentique et a préservé les traditions ancestrales. Elle offre à la fois toutes les commodités et le confort nécessaire à un séjour inoubliable mais offre aussi le charme pittoresque et la sérénité. Les cultures agricoles font vivre les familles rurales et notamment celles de la canne à sucre qui est omniprésente sur l’île. Trois distilleries de renommées mondiales sont présentes sur Marie Galante : Bielle, Bellevue et Poisson.
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Grand Bourg, la commune la plus importante de Marie Galante

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Située au Sud Ouest de Marie Galante, Grand Bourg est le chef-lieu et la commune la plus importante de l’île avec près de 6 000 habitants. C’est aussi la capitale économique car la grande majorité des commerces y sont concentrés.
Grand Bourg est aussi visitée pour ses atouts naturels et notamment ses plages de sable blanc qui bordent un lagon protégé par le récif corallien.

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La commune abrite également une vaste réserve en eau douce appelée le marais de Folle Anse.
Enfin, vous pourrez y visiter le Château Murat et le musée « Au mouillage » ou encore assister aux célèbres combats de coq, véritable passion dans la culture guadeloupéenne, au Pitt à coqs de Saint-Marc de Grand Bourg.
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Capesterre, une ville de culture

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Située au centre d’un joli morne vert, Capesterre est entourées de jolies plages elles aussi protégées par la barrière de corail. Construite au pied d’un plateau fertile, Capesterre vous fera découvrir ses moulins à vent comme celui de Bezard.
A Capesterre, vous pourrez aussi assister aux impressionnantes courses de bœufs tirants. En effet, de juin à novembre, quand les bœufs ne sont pas consacrés aux récoltes de cannes à sucre, les habitants se réunissent autour de ces concours. Considéré comme véritables sportifs, les bœufs sont lestés de charrettes pouvant peser jusqu’à 1900 kilos. Ils doivent alors franchir le plus rapidement un flanc de colline sans que leur maître ne leur donne plus de 12 coups de fouet. Cette fête populaire passionne les marie-galantais qui en profitent pour se réunir autour d’un punch qui coule à flot.
Vous pouvez vous-même faire des balades en charrette à Capesterre, notamment sur les Sentiers de la Canne.
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Saint Louis

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La commune est située à l’ouest de Marie Galante. Le quartier central est le Vieux-Fort, premier quartier où les colons se sont installés.
Saint Louis accueille des sites naturels époustouflants comme Gueule Grand Gouffre, une arche naturelle creusée dans la falaise par la mer. Vous pourrez également faire de belles randonnées en prenant le sentier de Vieux-Fort grâce auquel vous découvrirez la mangrove.
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L’île de Basse Terre, partie occidentale du « papillon » de Guadeloupe, se caractérise comme une île montagneuse, sauvage et volcanique.
Basse Terre, une île à la nature luxuriante à protéger
Basse Terre doit son nom au langage de la marine qui voulait qu’on appelle les terres « sous le vent », les terres basses ou d’en bas. Avec une superficie de 848 km², c’est l’île la plus étendue du département de la Guadeloupe. Elle abrite le massif montagneux le plus élevé des Petites Antilles.
Le Parc National, situé au plein cœur de Basse Terre, est l’un des parcs nationaux les plus importants de France. On y trouve le volcan de la Soufrière, surnommée aussi la vieille Dame, qui culmine à 1467 mètres, mais aussi de nombreuses cascades, comme les Chutes du Carbet, des rivières, des sources thermales et des cours d’eau qui offrent des randonnées exceptionnelles aux amoureux de la nature. Une forêt tropicale humide de 17 000 ha classée Parc National depuis 1989 recouvre le massif montagneux. Une végétation luxuriante qui abrite une faune et une flore exceptionnelle avec notamment plus de 3000 espèces d’arbres et qui donne à l’île de Basse Terre ce caractère si sauvage et si préservé.
Découvrez les randonnées possibles sur Basse-Terre et retrouvez toutes les infos sur le volcan de la Soufrière.
Basse Terre : terre de cultures
Les cultures sur Basse Terre sont nombreuses. Des hommes et des femmes aux valeurs fortes se battent au quotidien pour préserver et transmettre les savoir-faire ancestraux de Guadeloupe et pour que ces cultures locales perdurent à travers les générations. La culture du café, du cacao, de la vanille, des bananes, du manioc, de l’igname ou encore du coton se fait encore par quelques habitants de Basse Terre. La culture du sucre et le rhum sont bien sûr des secteurs pionniers de l’économie guadeloupéenne que la population se doit de conserver. On citera la distillerie Bologne, dont le rhum est connu et exporté dans le monde entier.
Retrouvez toutes les adresses des distilleries, domaines et habitations.

Une île marquée par le passé
Basse Terre est aussi une île authentique de traditions et d’Histoire. De nombreux sites illustrent le passé : des églises catholiques au temple hindou (dont le plus vaste, le Temple hindou de Changy au nord de Capesterre-Belle-Eau), des vestiges archéologiques des premiers habitants ou encore un fort militaire du XVIIème siècle.
Toutes les adresses des monuments à visiter en Guadeloupe.

La ville de Basse-Terre
Basse-Terre est aussi une commune situées sur la côte sous-le-vent de l’île, au sud-ouest de l’île de Basse-Terre, et au pied du volcan de la Soufrière. Classée Ville d’Art et d’Histoire depuis 1957, il s’agit du chef-lieu de la Guadeloupe, et donc de la « capitale administrative » qui abrite la majorité des institutions. On y trouve la préfecture, le conseil régional, le conseil général, le diocèse et le Palais de justice, avec la Cour d’appel de Basse Terre, un Tribunal d’Instance, un Tribunal de Grande Instance ainsi qu’un Tribunal Administratif et un Conseil des Prud’Hommes .
L’Ordre des Avocats du Barreau de la Guadeloupe siège également sur la commune, tout comme la Chambre des huissiers, la Chambre des notaires et la Chambre de Commerce.
La commune possède un commissariat de police ainsi que la seule maison d’Arrêt de Guadeloupe.
Les plages de Basse Terre
Les côtes de l’île sont bordées par des plages de sable blanc, rose, ocre ou gris et des plages de galets. On trouve par exemple les plages paradisiaques du Grand Cul de sac marin, qui fait partie du Parc National de Guadeloupe, ou encore les plages de sable noir de Bouillante, avec au large les îlets Pigeon, haut lieu de la plongée sous marine qui constitue la réserve Cousteau (avec le buste immergé du célèbre commandant) et son jardin de corail.
Découvrez la carte des plages de Guadeloupe.
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Grande Terre constitue l’aile droite du « papillon » de Guadeloupe. Surnommée la « petite Bretagne des Antilles », il s’agit de l’île la plus peuplée du département. Elle jouit d’un climat beaucoup plus sec que la Basse Terre, c’est pourquoi la végétation y est beaucoup moins dense. Faiblement vallonnée contrairement à Basse Terre, Grande Terre est un plateau calcaire, propice à la culture de la canne à sucre.
Des plages de carte postale qui attirent les touristes

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Avec ses plages de sable blanc et son eau turquoise, la côte sud de Grande Terre attire la majorité des touristes qui viennent en Guadeloupe. La majorité des plages y sont idéales pour les amateurs de farniente. Ombragées grâce aux palmiers et cocotiers, les plages bordent des lagons protégés par la barrière de corail. Pour les amateurs de surfs ou de planche à voile, Grande Terre abritent les meilleurs spots sur la côte est bercées par les vents et les vagues de l’océan Atlantique.
Restaurants, hôtels, casino, discothèques… La Grande Terre est certainement le lieu le plus animé de l’archipel, le lieu où les visiteurs pourront découvrir la cuisine créole ou vivre des soirées endiablées au rythme du zouk. La réputation de l’île se fait aussi grâce aux nombreux marchés typiques aux épices ou aux fleurs qui ont lieu notamment à Pointe-à-Pitre, à Sainte Anne ou à Saint François. Saint François est le second centre balnéaire de la Guadeloupe. Vous y trouverez un golf, un aérodrome, une marina, de nombreux hôtels de luxe et bien sûr un magnifique lagon très réputé où vous apercevrait une multitude de poissons tropicaux simplement avec masque et tuba.
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Le Gosier, première station balnéaire de Guadeloupe

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Situé entre Pointe-à-Pitre et Sainte Anne, la commune du Gosier, qui tire son nom du pélican du même nom qui y vivait autrefois, est située en bord de mer, sur la côte Sud de l’île. L’activité touristique du Gosier s’est considérablement développé à tel point qu’aujourd’hui le petit village d’il y a 50 ans, est devenu la première station balnéaire de l’archipel guadeloupéen. De nombreux complexes hôteliers se sont installés le long des plages, un casino a vu le jour ainsi que des boîtes de nuits, bars et de d’innombrables boutiques. Les quartiers animés sont le Bas-du-Fort, la Pointe de la verdure et Montauban.
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La région des grands fonds
Au centre de la Grande Terre, se trouve la région des Grands Fonds, certainement la zone la moins touristique de la Guadeloupe. D’un calme absolu, la région des Grands Fonds contraste avec la côte Sud de l’île. Le territoire accueille de multiples cultures vivrières, fruitières et des plantations de bananiers, manguiers et d’arbres à pain. Fermes, pâturages et mornes verdoyants jalonnent le paysage autour d’une route agréable qui traverse une multitude de vallées étroites. Des randonnées ou balades à vélo s’y prêtent totalement pour découvrir cette région.

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L’activité agricole se concentre notamment dans la commune du Moule. On y trouve l’industrie sucrière Gardel, et les distilleries Bellevue ou Damoiseau qui vous accueillent pour vous faire découvrir la fabrication du rhum et déguster leurs productions si réputées. Le Moule, qui est l’ancienne capitale coloniale, abrite aussi de nombreuses maisons, vestiges de cette époque. La ville a su conserver son caractère authentique et ses traditions. Vous pourrez notamment visiter son église de style néoclassique de 1850, classée monument historique, ou encore son ancien fort.
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Pointe-à-Pitre, poumon économique

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Centre névralgique de Guadeloupe et véritable poumon économique, Pointe-à-pitre et sa périphérie accueille l’aéroport Pôle Caraïbes, un port de croisière qui reçoit tous les 4 ans l’arrivée de la Route du Rhum – course transatlantique en solitaire au départ de Saint-Malo – et un grand nombre d’entreprises, d’industries et de commerces. Idéalement placé au centre de la Guadeloupe, Baie-Mahault, tout proche de Pointe-à-Pitre, renferme la plus grosse zone industrielle et économique de Guadeloupe (300 hectares), Jarry, qui génère près de 15 000 emplois.
La ville, construite sur des marécages, borde également une zone de mangrove très protégée.
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La Pointe des Châteaux : un site naturel époustouflant
Le site naturel de la Pointe des Châteaux est rattaché à la commune de Saint François. Il est situé à 11 km de celle-ci, à l’extrémité Est de l’île de Grande-Terre. Il s’agit d’une large bande littoral, battue par les vents de l’océan Atlantique. D’impressionnantes falaises, grottes et rochers érodés par les vagues et les embruns bordent la mer. Une faune et une flore rares, dont certaines espèces endémiques, peuplent ce territoire.

La Pointe des Châteaux, Grande Terre, Guadeloupe
Mais ce site est surtout visité pour le panorama exceptionnel à 360° qu’il nous offre. En face, l’île de la Désirade située à 8 kilomètres au large. Vous pourrez aussi découvrir une vue incroyable sur la Grande Terre en arpentant le sentier qui mène à la « Grande Croix », située au sommet de la Pointe des Châteaux et érigée en 1951 puis remplacée en 2002 par une croix monumentale de 9 tonnes pour 10m de haut.
En suivant les sentiers de randonnées et par temps dégagé, il est même possible d’apercevoir toutes les autres îles : Marie Galante, Petite Terre, Basse Terre dominée par la Soufrière et l’archipel des Saintes. De quoi en prendre plein la vue ! Et si vous êtes vraiment chanceux, vous aurez aussi y voir les baleines qui longent les côtes au printemps.

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Quelques plages y sont dangereuses, notamment la plage des Salines, mais d’autres plus abritées y sont agréables comme la plage de la Coulée, l’Anse à la Gourde et l’Anse Tarare (plage naturiste).
Ce haut lieu touristique appartient au réseau des grands sites de France et accueille en moyenne 500 000 visiteurs par an !