La Réserve Cousteau et les îlets Pigeon

Réserve Cousteau - Îlets PigeonSur Basse Terre, la côte-sous-le-vent abrite l’un des spots de plongée les plus réputés de Guadeloupe : la réserve Cousteau, où sont situés les îlets Pigeon, deux îlets protégés d’origine volcanique à 1 mile nautique de la plage de Malendure.

Avec près de 170 000 visiteurs par an, c’est le lieu prisé des touristes qui souhaitent découvrir la faune et la flore sous-marine de la mer des  Caraïbes. L’eau est claire, chaude, et les fonds colorés peuplés de poissons tropicaux. C’est d’ailleurs là qu’en 1959, lors des essais en Guadeloupe de la toute nouvelle soucoupe plongeante sur des fonds de moins 100 mètres, que Cousteau, le commandant de La Calypso a découvert avec son équipe, la beauté des fonds de Malendure et qu’il a émis le souhait de faire protéger le site par la création d’une réserve marine. A l’initiative du Maire de Bouillante et avec l’appui du Calypso, le buste du commandant Cousteau y a été immergé en 2004, à 10 mètres de profondeur, sur le spot du Jardin de Corail.

Pour découvrir ses fonds marins, il faut se rendre sur la commune de Bouillante et plus précisément sur la plage de Malendure, une magnifique plage de sable noir nichée au pied d’un morne verdoyant. Vous pourrez embarquer sur un bateau à fond de verre d’où vous pourrez observer tranquillement la faune et la flore sous-marine, partir en kayak pour une plongée palme-masque-tuba, ou embarquer sur un bateau qui vous emmènera plonger au pied des îlets. L’un ou l’autre, poissons multicolores, coraux, gorgones, oursins, éponges, et tortues, seront au rendez-vous. Durant les mois de janvier et février, vous entendrez avec un peu de chance, le chant de baleines à bosses qui font leur parade nuptiale au large.

La Réserve Cousteau comporte plusieurs zones de plongée entre 0 et 60 mètres de profondeur autour des îlets Pigeon : « La piscine », « L’aquarium », « Le jardin de corail », « Pointe barracuda », ou encore « Le tombant aux carangues ». Confirmés ou débutants, tous les plongeurs trouveront leur bonheur. Il faut savoir que les îlets Pigeon font partie du Parc national de la Guadeloupe et sont gérés par l’office national des forêts. Protégés, ils sont aussi inscrits comme sites naturels classés et sont reconnus comme Réserve de biosphère par l’UNESCO.

La réserve Cousteau est un espace marin protégé. Sur environ 400 hectares autour des îlets Pigeon, la zone permet de préserver les fonds marins notamment en interdisant le mouillage d’ancres sur le site (le Parc National de Guadeloupe a installé des bouées de mouillage fixes pour tous les clubs de plongée), et en limitant la pêche. Au cours de vos plongées, il est bien sûr strictement interdit de ramasser quoi que ce soit.

A partir de Malendure, vous pourrez également partir découvrir la côte en canoé kayak, avec ses criques et falaises aux parois volcaniques. L’observation des cétacés est également possible. Vous partirez à la rencontre des dauphins, cachalots, baleines à bosse, lors de leur passage annuel, avec des spécialistes.

Adresse :
97125 Malendure

Localisation :
[googlemaps width=630 height=250]

La Route de la Traversée et la Maison de la Forêt

Cascade Paradis en Guadeloupe

© Olivier Gros-Dubois | Fotolia

La route de la Traversée (D23) est la seule route qui traverse de part en part le massif de la Basse-Terre. Longue de 17 km, cette route relie la commune de Petit-Bourg à celle de Pointe-Noire. Elle pénètre au cœur de la forêt tropicale. Plusieurs sites situés de part et d’autre de la route permettent de découvrir un peu plus le Parc National.

Les Mamelles
Ce sont deux pitons de forme particulière : le piton de Petit-Bourg (716 mètres d’altitude) et le piton de Pigeon (768 mètres d’altitude). Le Col des Mamelles se situe à 686 mètres d’altitude.
A noter que le Parc des Mamelles n’est pas géré par le Parc National de Guadeloupe.

Cascade aux Ecrevisses

© Dussauj | Fotolia

La cascade aux Ecrevisses
Très accessible, la cascade aux Ecrevisses est visible en 5 minutes depuis l’aire d’accueil de la cascade. Le chemin est parfaitement aménagée et accessible aux personnes à mobilité réduite.
Elle est située à environ deux kilomètre de la maison de la Forêt.

Les aires de pique-nique en pleine nature
La Rivière Corossol et le site de Bras David vous offre des aires de pique-nique exceptionnelle.

Morne à Louis
Culminant à 743 mètres d’altitude, ce pic offre un magnifique point de vue sur Pointe-à-Pitre, le Petit et le Grand Cul de Sac marin. Il est accessible en prenant la une petite route sur la gauche en sortant du Parc de loisirs du Tapeur.

Forêt Guadeloupe

© Dalgaard | Fotolia

La maison de la Forêt

Forêt en Guadeloupe

© Dalgaard | Fotolia

La maison de la Forêt, c’est une exposition sur la forêt guadeloupéenne, une aire de pique-nique mais aussi un parcours de découverte, point de départ de différentes randonnées au cœur du Parc National. La chaleur et l’humidité permettent le développement d’une forêt luxuriante : 300 espèces d’arbres, 250 espèces de fougères, et 2 700 espèces de plantes à fleurs dont une centaine d’orchidées. Il s’agit d’une des forêts les mieux conservées des Petites Antilles.

Plusieurs itinéraires de randonnées partent de la Maison de la Forêt :

• Le plus facile est le sentier d’interprétation qui débute au parking (non-surveillé). Comptez environ 30 minutes de marche après avoir emprunté la passerelle suspendue.
• Du parking, vous pourrez également emprunter la trace du Bras David. Vous vous enfoncerez plus profondément dans la forêt pour ensuite revenir au sentier d’interprétation, après 40 minutes de marche.
• Un peu avant la Maison de la Forêt en venant de l’ouest, est situé le départ de la trace des ruisseaux. Une randonnée un peu plus longue d’environ 3 kilomètres et d’une durée de 1h30. Le parcours est assez facile, et suit une boucle qui longe tout d’abord la rivière Davis avant de revenir par un chemin parallèle à la route de la Traversée.

Saut de la Lézarde

© Fwed | Fotolia

• Face à la maison de la Forêt, une autre balade vous est proposée. Cette randonnée de 4 kilomètres est déconseillée aux enfants. Comptez 3 heures de marche pour pénétrer profondément dans la forêt vous mène par un sentier balisé à une impressionnante voûte arborée sous laquelle vous pourrez nager et vous rafraîchir.

Ces randonnées sont à exclure par temps de pluie.

Le Grand Cul de Sac marin

La baie du Grand Cul de Sac marin réunit les îles de la Basse Terre et de la Grande Terre.

Ilet Caret

© R2V2.Prod | Fotolia

Le Grand Cul de Sac marin comprend 21,15 km² de mer et 16,22 km² de formations forestière ou herbacés. Il englobe des îlets Fajou, Christophe, Carénage et Biche, l’estuaire de la Grande Rivière à Goyave et les mangroves des marais des Abymes. Les fonctions écologiques de ces zones de mangroves et de forêts marécageuses sont très importantes pour l’écosystème.

Grand Cul de sac marin

© Stephanie Rousseau | Fotolia

La chasse, la pêche, les activités touristiques, la plongée et la collecte de sable y sont réglementées.
Environ 300 pêcheurs fréquentes la baie, ainsi qu’environ 80 opérateurs touristiques tournés sur l’écotourisme. Quelques touristes non accompagnés s’aventurent également sur les îlets de sable blanc dont l’îlet Caret.

______________________________________________________________________________

Mangrove Grand cul de sac marin

© frenchetienne | Fotolia

Ces zones qui constituent le Grand Cul de Sac marin sont appelées zones humides littorales. Ces dernières assurent différentes fonctions écologiques :
– elles protègent le littoral contre la houle et sont notamment très utiles en cas de cyclone
– elles assurent l’épuration des eaux de ruissellement. En effet, la baie recueille les rivières qui descendent des montagnes de la Basse Terre dont la principale est la Grande Rivière à Goyave
– elles stockent les eaux issues des fortes précipitations
– elles abritent une flore et une faune exceptionnelle et accueillent de nombreux oiseaux migrateurs
– elles jouent le rôle de nurserie pour de nombreuses espèces de poissons, de crustacés et de mollusques.

La baie est abritée de la houle par un récif corallien de 39 km. Ce récif abrite une biodiversité remarquable.

______________________________________________________________________________

Mangrove

© Philippe Grassion | Fotolia

Sainte Rose est le principal point de départ pour une visite de la réserve du Grand Cul de Sac marin. Plusieurs prestataires situés sur le port de Sainte Rose proposent des excursions à la demi-journée ou à la journée. On vous proposera alors une visite guidée de la mangrove avec toutes les explications sur son fonctionnement et son rôle, un arrêt face à l’îlet aux oiseaux, et une pause sur l’îlet Caret ou Labiche, deux îlets de sable blanc entourés du récif corallien.

______________________________________________________________________________

Mangrove guadeloupe

© PackShot | Fotolia

Aujourd’hui, de nombreux organismes tentent de protéger cette zone de toutes les pressions et menaces diverses qui mettent en danger la santé des écosystèmes et de la biodiversité. Pollutions urbaines et agricoles des eaux qui terminent leur course dans la baie, surpêche, dégradation des coraux due aux ancres de bateaux, dérangement des oiseaux, défrichement des mangroves… Il est impératif d’agir. Il existe cependant des menaces sur lesquelles il est très difficile d’intervenir. Il s’agit des conséquences du changement climatique avec notamment l’élévation du niveau de la mer, qui feront disparaître les îlets, et la température de l’eau qui provoque le blanchissement des coraux.

Ilet Labiche

© Christelle.delforge | Fotolia

Les chutes du Carbet

Les chutes du Carbet : les plus belles chutes de la Caraïbe

Chutes du Carbet

@ christinejwarner | Flickr

Elles sont situées sur la commune de Capesterre-Belle-Eau sur l’île de Basse-Terre. Au nombre de trois, les chutes du Carbet doivent leur nom à la rivière du Grand Carbet. Cette dernière prend sa source dans le flanc Est du massif de la Soufrière.

L’eau sulfureuse, se jette alors à trois reprise du haut de falaises impressionnantes, c’est ainsi que l’eau s’éclaircit, pour ensuite se jeter dans la mer, sur la côte Atlantique de l’île, 11 km plus bas.

Les chutes du Carbet demeurent parmi les plus belles et les plus impressionnantes des Petites Antilles.

Chutes du carbet

© Lionel MEYER | Fotolia

Elle ont sans doute contribué au surnom de la Guadeloupe, « karukera » qui signifie « l’île aux belles eaux », donné par les indiens caraïbes avant l’arrivée des Européens au 15è siècle.

Les deux premières chutes se trouvent au coeur du Parc national de la Guadeloupe, en pleine forêt humide. Si vous êtes bon marcheur, il faut absolument aller voir ces chutes et ces paysages à couper le souffle. Avec environ 400 000 visiteurs par an, les chutes du Carbet sont l’un des sites les plus visités de la Guadeloupe.

Partir en randonnée pour admirer les Chutes du Carbet

La zone des chutes du Carbet est régulièrement soumise à des éboulements. Pour des raisons de sécurité, il arrive que l’accès aux chutes soit interdit. Renseignez vous au préalable avant d’entreprendre vos randonnées. Les trois chutes constituent trois randonnées différentes.

La première chute du Carbet

Chute du carbet

Raïssa B. | Flickr

La première Chute du Carbet est la plus haute. Elle fait un saut de 115 mètres de hauteur, en deux paliers. Elle se situe dans le Parc National de Guadeloupe, sur la commune de Capesterre Belle Eau. La chute tire son originalité de ses roches devenues rouge-orangé suite au passage des eaux sulfureuses. La randonnée est d’environ 3 à 4h aller-retour depuis l’aire d’accueil du Carbet (7km et 350m de dénivelé). Le sentier qui mène à cette première chute est long et escarpé, le niveau de marche est de difficulté moyenne mais l’effort en vaut la peine.

La deuxième chute du Carbet

La seconde chute du Carbet fait un plongeon de 110 mètres de haut. C’est la plus touristique des trois, sans doute car il s’agit de la plus accessible (45 minutes aller-retour depuis le parking). Le sentier est bétonné, parfaitement aménagé, et même accessible aux personnes à mobilité réduite. Une petite participation financière est demandée à l’accueil de cette seconde chute, de l’ordre de 1,60€ pour les adultes. Vous ne le regretterez pas, le spectacle est magnifique.

Rando chutes du carbet

© vouvraysan | Fotolia

La troisième chute du Carbet

Avec ses 20 mètres de hauteur, la troisième Chute n’impressionne pas par sa hauteur mais plutôt par son important débit, le plus élevé de Guadeloupe. La chute se jette dans un large bassin circulaire où la baignade est autorisée. Mieux vaut être randonneur expérimenté pour se lancer à la quête de cette troisième chute. La difficulté de cette randonnée est moyenne mais il faut compter environ 4 à 5 heures de marche aller-retour depuis l’aire d’accueil du Carbet. Il existe cependant un autre itinéraire Sud qui permet d’y accéder en 1 heure à partir des quartiers de Routhiers et de Petit
Marquisat depuis le bourg de Capesterre-Belle-Eau (D.3).

Les étangs

Grand Etang Guadeloupe

© Daniel Jolivet | Flickr

Le territoire des chutes du Carbet, au sud du massif, regorge de petites étendues d’eau, appelées étangs. Tels des petits lacs de montagne, ces plans d’eau recueillent les eaux de ruissellement abondantes de la Soufrière. Certains sont envahis de végétation aquatique, d’autres, les plus profonds, sont peuplés de poissons et crustacés dont les fameux « ouassous », ces grosses crevettes voisines des écrevisses. La promenade la plus fréquentée est celle du Grand-Etang. Si vous cherchez une petite balade en famille, sans difficulté, c’est l’endroit idéal. Prévoyez environ 1h de promenade. Pour accéder au Grand-Etang, il faut se rendre sur l’aire de stationnement située un peu après le Hameau de l’Habituée, sur la route départementale 4 . Depuis le Grand-Etang, vous aurez la possibilité d’effectuer un autre parcours, « la Boucle des Etangs », qui permet de relier plusieurs autres petits plans d’eau comme l’Etangs Roche, Madère, ou l’As de pique. Il faut cependant compter environ 5 heures pour faire cette randonnée.

Le volcan de la Soufrière

Massif de la Soufrière

© nielskl | Fotolia

Un volcan toujours actif

Le massif de la Soufrière est situé dans le Sud de l’île de Basse Terre. C’est un volcan toujours actif. Né il y a 200 000 ans, il connait des éruptions explosives sous l’effet de la pression engendrée en son cœur par l’accumulation de laves chargées de gaz.

La dernière éruption en date a eu lieu en juillet 1976. Alors que la Soufrière crachait des blocs de roches, ainsi qu’une importante fumée accompagnée de vapeur et un épais nuage de cendres,

Dôme de la Soufrière

© Fwed | Fotolia

70 000 personnes ont du évacuer et de nombreuses institutions ont dû déménager. Heureusement, aucun mort n’a été déploré.

Surnommée la « vieille dame », la Soufrière fait partie d’un ensemble volcanique. Elle est entourée de petites sœurs : l’Echelle, la Citerne, Carmichaël, la Morne du col, le Nez Cassé, Matéliane… La Soufrière est aussi un immense réservoir d’eau. Ses pentes reçoivent de 10 à 14 m3 de précipitations par an, soit près de 15 fois la quantité de pluie qui tombe chaque année à Paris.

Ascension de la Soufrière

© Christelle.delforge | Fotolia

En 1989, l’observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe a été construit sur la commune du Gourbeyre, à 9 kilomètres au sud-ouest de la Soufrière, pour surveiller au plus près le volcan. Il est en charge de la surveillance de l’activité volcanique de la Soufrière, mais aussi de la surveillance de la sismicité régionale et de l’information préventive sur les risques sismiques et volcaniques. Il participe également à des travaux de recherche.

La Soufrière : fascinante, surprenante

Sommet de la Soufrière

© raybecca | Fotolia

La Soufrière fascine par la beauté de ses paysages et la majesté de sa silhouette. Il s’agit de l’un des sites naturels les plus prestigieux du Parc national de Guadeloupe qui attire chaque année de nombreux visiteurs.

Le volcan de la Soufrière domine l’archipel de Guadeloupe. Le sommet, appelé La Découverte, culmine à une hauteur de 1467 mètres.

La Soufrière ne possède pas véritablement de cratère mais plutôt plusieurs bouches éruptives, des gouffres d’où s’échappent des vapeurs sulfureuses et des entailles profondes.

Sommet de la Soufrière

© vouvraysan | Fotolia

Tout en haut, le paysage est lunaire, rocheux, chaotique. Souvent recouvert de brumes, le sommet est comprend plusieurs sentiers balisés. On peut observer de nombreux dégagements de vapeurs, fumerolles, sources chaudes en différents points de ses flancs et de son dôme.

Le cratère du Sud reste le témoin le plus spectaculaire de l’activité du volcan.

L’ascension de la Soufrière

Pour faire l‘ascension de la Soufrière, il est indispensable de porter de bonne chaussure de marche ou des baskets. Ni sandales, ni tong. Un coupe-vent ou un vêtement de pluie est recommandé car l’air sera très humide.

Sommet de la Soufrière

© vouvraysan | Fotolia

Consultez la météo avant de partir et ne faites cette randonnée que par beau temps. Enfin, il est préférable de partir tôt le matin, ou en tout début d’après-midi car il faut compter environ 4 à 5h pour l’ascension aller-retour avec les pauses.

Nous la conseillons seulement aux bons marcheurs car la montée peut être assez ardue pour ceux qui n’ont pas d’expérience. Le dénivelé est d’environ 500 mètres. Pour ceux qui souhaitent vraiment faire cette ascension, le chemin suivant contourne le dôme pour arriver au sommet, ce qui rend la randonnée plus accessible.

Sommet de la Soufrière

© arcadius | Flickr

1. Rendez-vous sur la commune de Saint Claude. Le point de départ se situe au parking des Bains Jaunes.
2. De là, vous emprunterez le Pas du Roy, un chemin pavé qui traverse la forêt tropicale et qui vous amènera jusqu’à la Savane à Mulets. Par temps humide, le chemin peut être très glissant donc prudence. Au bout de 10 minutes de marche, vous arriverez à une bifurcation. Il vous faudra alors poursuivre sur le Pas du Roy en prenant sur la gauche.
3. Après 30 minutes, vous sortirez de la forêt pour arriver au Parking de la Savane à Mulets à 1 142m. Le départ de la randonnée se faisait de là auparavant, mais suite au séisme de novembre 2004, le parking est devenu inaccessible. En effet, la D11 qui menait au parking est désormais interdite aux visiteurs suite aux éboulements.

Fumerolles sommet de la Soufrière

© nielskl | Fotolia

4. A partir de là, il reste environ 300 mètres de dénivelé à grimper. Deux chemins s’offrent à vous. Le premier est le Chemin des Dames, le plus emprunté. Il contourne le dôme par l’ouest et vous amènera en 1h15 au sommet de la Soufrière. Le second est un peu plus long, 1h35, contourne le massif par l’est, vous passerez notamment par le Col de l’Echelle. Nous vous conseillons d’emprunter le Chemin des Dames. Vous aurez la possibilité d’admirer, si le temps le permet, des panoramas à couper le souffle sur l’archipel guadeloupéen et notamment sur les Saintes. Ne vous inquiétez pas, sur votre chemin vous trouverez des panneaux d’informations relatifs au massif de la Soufrière mis en place par le Parc National de Guadeloupe.

Les Bains Jaunes : une escale bien méritée

Les bains jaunes à la Soufrière

© Yann Leray | Flickr

C’est certainement le lieu idéal pour se décontracter après la randonnée de la Soufrière.

Il s’agit d’un site historique situé à 950 mètres d’altitude sur la commune de Saint Claude, sur le chemin de l’ascension du volcan de la Soufrière. Véritable source naturelle, c’est un bassin aménagé d’eau sulfureuse tiède (26°) où la baignade est autorisée. Un vrai moment de relaxation en pleine nature. L’eau sulfureuse aurait en plus des vertus pour les douleurs musculaires, l’arthrite ou encore l’asthme. Cependant l’eau n’est pas potable, il est interdit de mettre la tête sous l’eau. Le site est accessible à tous et gratuitement.